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Thérèse D’AVILA

 

 

Thérèse d'Avila est née en Espagne, à Avila le 28 mars 1515. Elle se fait appeler Thérèse de Jésus en hommage au Christ à qui elle voue un immense amour. En France plusieurs centres spirites empruntent le nom de celle qui illumina le ciel d'Avila. Dans le livre Thérèse d'Avila, vie écrite par elle-même, elle relate ses expériences médiumniques qui sont en concordance totale avec la doctrine spirite.

 

Voici les enseignements de Thérèse D’Avila, concernant la médiumnité :

 

« Lorsque le médium arrive dans un centre spirite, il y est toujours amené par son guide spirituel, car le terrain doit être préparé. Ce médium a fait peu ou prou d'efforts.

Dès le moment où le médium prend conscience du caractère sacré de la médiumnité, il doit commencer à réformer son caractère en travaillant sur ses défauts tels que la vanité, l'orgueil, l'envie, la jalousie afin de s'améliorer de jour en jour pour acquérir les qualités morales qui vont permettre aux Bons Esprits de venir l'assister dans le travail médiumnique au sein du groupe spirite. ».

 

Puis Thérèse nous explique les quatre manières d'arroser ce jardin dont la terre est prête à recevoir la semence spirituelle. Ces quatre manières d'arroser sont en relation directe avec le degré d'avancement de la médiumnité.

 

Première manière :

« On tire l'eau du puits à force de bras, ce qui exige beaucoup d'efforts et entraîne une grande fatigue »

c'est le début du travail médiumnique où tout est à faire. L'effort de concentration est important, le travail de développement de la volonté est difficile et le médium débutant est encore attaché aux tentations matérielles. Les tentations sont nombreuses et c'est une épreuve difficile, car la conscience du caractère sacré de la médiumnité se fait aiguë. On ne peut servir Dieu et Mammon.

De plus la compassion et la charité envers le prochain sont indispensables à développer. Pour que la médiumnité continue à se développer, l'humilité et la patience sont les bâtons de pèlerin sur lesquels il faut s'appuyer pour progresser sans se décourager.

 

La seconde manière consiste à:

« tourner à l'aide d'une manivelle une noria garnie de godets ; avec moins d'efforts, on puise plus d'eau"

À ce stade, le médium doit apprendre à se recueillir et à prier avec ferveur et simplicité. Il ressent les fluides spirituels bienfaisants. Sa confiance en Dieu s'affermit, il développe sa volonté, il se sent plus fort moralement et plus serein. Il commence à développer les qualités morales nécessaires, l'amour du prochain, la charité, l'humilité.

Il commence à se détacher des choses matérielles de façon équilibrée. Cependant, il reste très imparfait, ne pouvant atteindre la perfection sur la planète Terre. Lors des réunions médiumniques, il peut ressentir les fluides régénérateurs et subtils des Esprits instructeurs et il prend véritablement conscience de l'amour divin.

La présence de son guide spirituel se fait ressentir de plus en plus et son examen de conscience devient quotidien et plus objectif. Il doit continuer à s'instruire de façon assidue et sérieuse en se disant qu'il a tout à apprendre, et quand bien même il aurait beaucoup étudié, il a encore et encore beaucoup de leçons à recevoir pour approfondir sa connaissance du monde spirituel par l'étude sérieuse des ouvrages de la codification spirite.

Thérèse insiste sur la nécessité d'une lecture spirituelle, véritable nourriture pour l'âme.

La médiumnité se développe, se fait plus fiable bien que le médium ne soit jamais à l'abri de l'influence des Esprits obsesseurs. Les efforts sont moins difficiles à faire qu'au début. La vigilance et la poursuite des efforts doivent être permanentes pour que le jardin puisse produire de beaux fruits.

« Les arbres commencent à bourgeonner pour fleurir et ensuite donner leurs fruits ; les fleurs se disposent à répandre leur parfum"

Les Esprits instructeurs représentent la médiumnité sous la forme d'une fleur. C'est une fleur très fragile qui peut se flétrir, car le jardin peut devenir aride si les efforts du médium se relâchent pensant qu'il a atteint l'objectif.

La persévérance, la vigilance, le contrôle de la médiumnité doivent être permanents. Il faut savoir débusquer l'orgueil qui est le plus grand ennemi du médium, car il prend des formes multiples et subtiles jusqu'à ressembler à l'humilité. La médiumnité est une faculté qui peut être retirée par Dieu si elle n'est pas bien employée.

Thérèse met en évidence la fragilité de la médiumnité et l'influence pernicieuse des Esprits inférieurs.

 

 

La troisième manière d'arroser le jardin est celle qui permet d'amener directement l'eau d'un ruisseau ou d'une rivière. À ce moment, le médium a une perception plus étendue du travail à réaliser. Il est arrivé un stade où l'amour divin dilate et gonfle son cœur d'une certitude.

L'âme grandit un peu plus et s'engage de toutes ses forces dans le travail spirituel, sans tiédeur sans rien demander pour elle, tendue vers le but à accomplir.

Elle cherche à servir Dieu du mieux qu'elle peut. Le médium doit continuer la réforme de son caractère. Il consacre une très grande partie de son temps à son travail spirituel sans négliger ses responsabilités familiales, professionnelles et sociales.

Cependant, il aspire à servir Dieu de toute son âme et n'a plus aucune attirance pour les affaires matérielles.

Il ressent une très grande joie dans la participation à l'accomplissement de la volonté de Dieu et prend la place assignée pour le servir le plus humblement possible. Il doit rester très vigilant pour continuer à développer et débusquer l'orgueil qui se cache, car il sera toujours son ennemi.

Thérèse a traversé l'Espagne malgré tous les obstacles rencontrés afin d'ouvrir des couvents et réformer le Carmel. Elle a parcouru environ cinq mille kilomètres à pied, en sandales, par tous les temps malgré une santé très fragile. Soutenue par la force spirituelle du Christ qu'elle voyait et avec lequel elle conversait lors de ses extases, Thérèse ne se laissait jamais abattre malgré toutes les souffrances.

 

Le médium est protégé par son guide spirituel et les Équipes spirituelles qui œuvrent pour Dieu dans un centre spirite et il sent la force spirituelle qui lui est donnée en fonction de ses efforts.

Sa médiumnité continuera à se développer s'il persiste dans la voie indiquée par Thérèse d'Ávila et à ce stade la nostalgie de la vraie patrie spirituelle éprouvée par notre grande sœur dès l'âge de sept ans se fait ressentir. Les épreuves de la vie terrestre sont moins accablantes pour le médium. L'amour divin lui donne la force spirituelle qui peut permettre de surmonter les épreuves qui ne manquent pas de se présenter sur le chemin. Thérèse nous exhorte à continuer de marcher sans nous arrêter.

 

La quatrième manière de puiser l'eau, c'est la pluie abondante que Dieu fait tomber. À ce stade, qui est celui de la perfection, que seules des âmes élevées comme celle de Thérèse d'Avila peuvent atteindre.

C'est le stade de l'union avec Dieu, par l'émancipation de l'âme.

Thérèse nous explique les sensations qu'elle a éprouvées dans cet état : « Dieu élève l'âme vers le ciel, l'emporte comme à sa suite et commence à lui faire découvrir les splendeurs du royaume qui lui est préparé. Dans cet état, il semble que l'âme n'anime plus le corps, on perçoit de manière sensible que la chaleur naturelle du corps diminue et que le corps se refroidit peu à peu ; on éprouve une suavité et une joie extrême".

Thérèse se désincarne le 4 octobre 1582 à l'âge de soixante-sept ans, après avoir vécu l'extase, la rencontre avec le Christ et la vision du royaume de Dieu. Des prodiges se produisent autour de sa chambre mortuaire. Les phénomènes se multiplient près de ses reliques et autour de sa tombe.

Son corps garde fraîcheur et souplesse et une odeur de parfum s'exhale de son corps. Elle est béatifiée en 1614 et proclamée Docteur de l'Église par l'Église catholique.

Aujourd'hui, du monde spirituel, elle fait partie des équipes spirituelles très proches du Christ qui œuvrent pour la régénération de la planète Terre.

Elle sert ainsi la cause divine en inspirant toutes les œuvres caritatives de la Terre. Elle nous encourage à hisser le drapeau de la Connaissance Divine et de la charité toujours plus haut avec volonté, courage et fermeté, dans un monde où la souffrance et l'indifférence retardent l'évolution de l'humanité.

Thérèse d'Avila, en religion Thérèse de Jésus, née le 28 mars 1515 à Gotarrendura en Vieille-Castille et morte le 4 octobre 1582 à Alba de Tormes, est une religieuse carmélite espagnole.
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